Billet d'humeur Rise of the Tomb Raider

Un vrai Tomb Raider ?

J'ai hésité un moment avant de vous proposer un test du dernier Tomb Raider, reboot de la saga, mais au final ce que j'ai à en dire ne remplirait certainement pas un article complet. En revanche, un petit retour profitant des premières news concernant sa suite me paraît judicieux.

De nouveau, pour cette suite, les développeurs communiquent légèrement sur l'aspect survie, notamment au froid puisque l'action se situe en Sibérie, en rajoutant une société secrète, et bien sûr le fait que l'on peut crafter son équipement. En somme, rien que de très classique. On passera sur le manque éventuel d'originalité (d'autant que ce point ne détermine en aucun cas la qualité d'un jeu), mais je profite de ce billet pour émettre un souhait.

Le reboot était un bon jeu, c'est assez indéniable, mais il n'était qu'un clone d'Uncharted. Certes, on peut penser qu'ainsi la boucle est bouclée, considérant que Nathan Drake emprunte beaucoup à son aînée vidéoludique. Mais Naughty Dog, le studio derrière Uncharted, parvenait à reprendre certaines formules de Tomb Raider pour les appliquer à un univers qui leur est propre, et propre à Nathan Drake. Tomb Raider 2012 ne fait que copier pratiquement à la lettre Uncharted (où est la survie tant promise et l'exploration, la vraie, ainsi qu'un peu plus d'énigmes?). Certes, il le fait bien, mais affronter et tuer des ennemis par grappe de cinquante ne fait pas de cette nouvelle Lara une survivante, mais seulement une meurtrière de masse, ni plus ni moins. Et ce n'est pas ce que, en tant que fan de Tomb Raider, j'attendais de ce reboot. On aurait pu arguer que les développeurs ont fait le pari de quelque chose de très différent (ce qui aurait été logique pour un reboot), mais encore une fois, il ne fait que copier scrupuleusement Uncharted, donc on a l'impression d'avoir déjà joué à ce Tomb Raider, car, de fait, on y a déjà joué.

En conséquence, j'espère sincèrement que cette fois l'aspect survie sera vraiment développé, ainsi que l'exploration, et que les développeurs ne se contenteront pas d'un jeu ultra bourrin qui n'a pas grand-chose à voir avec Lara Croft (même s'il y a toujours eu des ennemis à buter bien sûr).

Traynor