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Retour sur Assassin’s Creed Revelations (PS3)

par Traynor, EpicMushu 11 Février 2015, 09:56 Jeux vidéo

La fin d’une ère !

 

 

Dans cet article, chers lecteurs, nous allons aborder le cas d’une petite série sans prétention : Assassin’s Creed. Concentrons-nous plus particulièrement sur le quatrième volet console qui est en fait le volet n°2.3 puisqu’il appartient à une trilogie à part entière au sein de la saga. Vous êtes perdu, c’est normal. Alors laissez-moi éclairer votre lanterne : Assassin’s Creed, pour ceux qui vivaient dans une grotte ces dix dernières années, est une série de jeux (étonnant non ?), où vous incarnez un membre de la communauté des assassins qui est en guerre contre l’ordre des templiers (les méchants quoi !). Concrètement ce sont des jeux d’action/plates-forme dans lesquels vous allez devoir effectuer diverses missions pour le compte de votre communauté et qui feront avancer le scénario (rien d’extraordinaire comme fonctionnement donc). Pour en revenir à ce qui nous intéresse aujourd’hui, je vais aborder l’épisode final de la trilogie d’Ezio Auditore (assassin de son état, venant d’Italie).

 

Prochain arrêt : Constantinople

 

Pour commencer à parler des points forts et des points faibles du jeu, je suis obligé d’évoquer les épisodes précédents. Le premier épisode de la saga était une bonne surprise et malgré sa répétitivité, son gameplay innovant pour l’époque faisait espérer un avenir prometteur pour cette nouvelle licence. Le deuxième épisode a conforté cet espoir en étoffant un peu plus encore le gameplay, mais surtout en rajoutant une foule d’activités annexes fort intéressantes. Quant à Brotherhood, il a apporté au jeu l’un des meilleurs modes multi-joueurs qu’il m’ait été donné de voir dans un jeu console, en plus de quelques ajouts notables au mode solo. Il y a néanmoins une ombre à ce joli tableau, et c’est malheureusement dans le scénario (pourtant au cœur de chaque jeu) que nous allons la trouver. Systématiquement, la fin est totalement incompréhensible. A chaque nouveau jeu j’avais grand espoir d’enfin comprendre quelque chose à la chute avec un nouvel élément qui aurait pu être apporté mais rien ne venait…jusqu’à Revelations.

 

Ça y est mec, j’ai compris le scénar !

 

Alléluia, Ubisoft a entendu mes prières, et je peux ainsi rentrer dans le vif du sujet. Le scénario de cet épisode constitue (à mon avis) l’une de ses plus grandes forces car enfin, on a droit à une explication qui a du sens et qui, de surcroît, est plutôt classe. Mais cette remarque ne concerne que la fin du jeu, pour le reste, le scénario est le plus intéressant à suivre de la trilogie mais cela vient en grande partie du charisme de ce vieux Ezio qui décidemment, tape la classe en toute circonstance. Alors de quoi parle-t-il ce scénario ? Eh bien toujours du même conflit assassin/templier, sur fond de « chasse au trésor », puisqu’Ezio se rend à Constantinople pour y retrouver toutes les clefs de la bibliothèque secrète des assassins, qui abriterait en son sein un grand pouvoir. Et comme nous parlons de la bibliothèque, j’ai une transition toute trouvée pour parler d’un autre personnage important de l’histoire, j’ai nommé : Altaïr. Ce dernier est effectivement jouable au travers de différentes phases dans le jeu et permet d’en apprendre plus sur les événements qui se sont déroulés à Masyaf après le premier volet.

 

Jolie vue n’est-ce pas !

 

Parlons graphismes à présent : le jeu est très réussi de ce côté-là, et je dois reconnaître que le moteur Anvil d’Ubisoft fait le boulot, même s’il m’est parfois arrivé de constater un peu de clipping. Et puis on ne peut pas parler des graphismes sans évoquer la direction artistique qui est une nouvelle fois de toute beauté ; je sais que je me répète, mais les artistes de ce studio font vraiment un excellent travail, l’univers du jeu est cohérent et somptueux. En ce qui concerne les animations, le constat est un peu plus mitigé. Certes, les animations des personnages sont très bien faites et ultra détaillées, mais dès lors que l’on regarde l’animation du parachute ou encore le galop d’un cheval, on ne peut s’empêcher de penser dans ce dernier cas à un certain Red Dead Redemption, et on a tout à coup les yeux qui piquent. Vous me direz : « Il n’y a pas beaucoup de chevaux et on ne se sert quasiment jamais des parachutes ! » et je vous répondrai: « Oui, mais dans un univers globalement aussi beau et réussi, cela fait tâche ». Mais rassurez-vous, on réussit tout de même à faire abstraction, et au final ceci n’a aucun impact sur le plaisir de jeu.

 

Ezio sur son 31 !

 

Concernant la bande son du jeu, je serai assez bref car elle est plutôt plaisante et je n’ai pas grand-chose à lui reprocher. Les musiques d’ambiance s’intègrent bien à la partie exploration, même s’il est vrai qu’au bout de quelques heures de jeu, elles deviennent redondantes car tournant en boucle. Néanmoins il s’agit là d’un problème récurrent des jeux quand on les fait à 100% (comme votre serviteur). Sinon les bruitages sont cohérents, et les musiques spécifiques au scénario sont agréables à l’oreille, rien à redire.

 

Nouveauté de cet opus : le crochet !

 

Abordons maintenant la jouabilité : ce nouvel épisode nous propose quelques innovations pas piquées des hannetons, notamment le crochet. Ce dernier a de multiples fonctions très pratiques comme une escalade plus rapide et plus aisée (et Dieu sait que c’est agréable quand on connaît la rigidité de ce système). De plus, il permet d’emprunter des tyroliennes (voir image ci-dessus) qui rendent la navigation sur les toits plus simple, et enfin il sert d’arme en tant que « deuxième lame secrète » et permet une esquive en combat, très utile. Pour continuer sur les nouveautés, le système de création de bombe fait son apparition ; le principe est simple : vous trouvez des éléments de craft au cours de vos pérégrinations puis, lorsque vous en avez suffisamment collectés, vous utilisez l’un des petits ateliers de création disponibles un peu partout dans la ville afin de créer des bombes. Je vais être honnête : cet ajout est une bonne idée, mais malheureusement pas assez mise en avant par le jeu. Je ne me suis jamais servi des bombes au cours du scénario sauf quand cela était obligatoire. Ce n’est qu’en complétant les défis bombes pour platiner le jeu que je me suis rendu compte de toute l’utilité de cet ajout.

Enfin, abordons ensemble les nouveautés dispensables, comme cette idée d’envoyer des dizaines d’assassins conquérir des villes du bassin méditerranéen qui, quoique l’on fasse, se feront reprendre par les templiers, ce qui nous prive de nos précieux alliés durant plusieurs minutes. Dans la même veine, le « merveilleux » système de tower defense que les développeurs ont jugé bon d’intégrer à leur jeu s’avère en fait être seulement une source d’agacement car l’on se fait sans arrêt attaqué par les templiers. Et enfin le dernier ajout plus que dispensable, sans aucun doute le plus énervant des trois, j’ai nommé : les phases du voyage de Desmond qui ressemblent à une parodie de Portal 2 d’un point de vue gameplay, la vue à la première personne rendant les contrôles approximatifs et le système d’ajout de plateformes étant inintéressant au possible. Ce qui est vraiment dommage, c’est que les informations délivrées au joueur au cours de ces phases sont, elles, dignes d’intérêt, mais malheureusement noyées dans un gameplay médiocre, ce qui fait que l’on n'en retient que la moitié.

En ce qui concerne les mécaniques classiques de gameplay, je dirais que ça n’a pas beaucoup évolué :

                -système de combat jouissif

                -système d’escalade encore lourd et frustrant malgré l’ajout du crochet

                -la carte dynamique toujours d’une aide précieuse

                -le système d’animus pratique pour rejouer les sessions       

 

JE SUIS LA VENGEANCE, JE SUIS LA NUIT, JE SUIS EZIO !!!

 

Dernier point que je souhaiterais aborder : la durée de vie. De ce côté-là, vous aurez de quoi faire. En effet, s’il ne vous faudra qu’une dizaine d’heures pour boucler le scénario, explorer de fond en comble le mode solo (entre la chasse aux trésors, la recherche des fragments d’animus, les défis, …) nécessitera en revanche plus de quarante heures, voire le double si vous voulez faire le multijoueur.

 

 

 

Scénario

Gameplay

Graphismes

Direction Artistique

Bande-Son

Durée de vie

18/20

14/20

18/20

18/20

15/20

17/20

 

Note Générale : 18/20

 

Mon avis : Une fois de plus un jeu Ubisoft. Pour ceux qui se poseraient la question, non je ne suis pas payé par ce studio ^^. Que voulez-vous, je n’ai pas grand-chose à reprocher à ce jeu, il m’a maintenu dans son ambiance pendant un mois et j’ai passé un très bon moment. Mon conseil si vous n’y avez pas joué : faites-le. Et si vous l’avez déjà fait, n’hésitez pas à faire part de votre avis sur le jeu.

 

Testé par Epic Mushu

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